Si vous avez déjà vu une course cycliste, vous avez probablement entendu parler des bordures. Cependant, il peut être difficile d’expliquer aux personnes qui ne sont pas familières avec le cyclisme ce qu’est une bordure et pourquoi elle est si importante. Dans cet article, nous expliquons tout sur les bordures en cyclisme, leur formation et leur impact sur le peloton.
Qu’est-ce qu’une bordure en cyclisme ?
La bordure dans le cyclisme est une phénomène causé par le vent dès lors que ce dernier souffle de façon latéral par rapport à l’avancée du peloton. Les coureurs étant emportés par ce dernier vont se rabattre jusqu’à atteindre le bord de la route, du côté opposé de la provenance du vent.
Les coureurs sont alors poussés vers le bord de la route opposé à la direction du vent et se positionnent les uns derrière les autres pour bénéficier au maximum de l’aspiration et de la protection au vent. La bordure commence à se former lorsque la difficulté est rencontrée par un coureur pour se maintenir dans le groupe.
Les plus vulnérables ou affaiblis perdent alors quelques mètres sur le coureur de devant, ainsi que le peu d’effet d’aspiration que celui-ci créait. Rouler à l’allure du peloton devient alors de plus en plus difficile. Les coureurs placés derrière ce maillon faible auront alors beaucoup de mal à effectuer la jonction, et rapidement une cassure va se créer au sein de la bordure et le peloton va se scinder en plusieurs morceaux.
Les conditions de création d’une bordure
La bordure est un phénomène qui se produit naturellement au sein d’un peloton lorsqu’il y a un vent latéral important. Les coureurs se rabattent alors sur le bord de la route opposé à la provenance du vent pour bénéficier de l’effet de drafting. Cela crée une bordure où les coureurs doivent fournir un effort intense pour continuer à avancer malgré le vent latéral. Si le phénomène dure, des cassures peuvent se produire, surtout pour les coureurs les plus faibles ou les moins habiles.
Les éléments favorables à la création de bordure
Pour qu’une bordure se forme, il faut que deux éléments soient réunis : un vent latéral important et une route dégagée. La bordure peut se former naturellement ou être provoquée par une équipe ou un groupe de coureurs forts. Dans ce dernier cas, ils accélèrent de façon violente et organisée pour créer une bordure en éventail. Les poursuivants ont souvent du mal à s’organiser pour limiter les dégâts et il n’est pas rare de voir plusieurs éventails se former.
Stratégies collectives et techniques de relais en éventail
La création de bordure est une stratégie souvent utilisée par les équipes les plus fortes pour piéger leurs adversaires ou les éliminer. Elle peut être planifiée avant la course et mise en place à un endroit favorable repéré par le directeur sportif ou le leader de l’équipe. La technique de relais en éventail est cruciale pour réussir à maintenir la bordure et prendre de l’avance sur les poursuivants. En revanche, si le vent latéral est de 3/4 face, la création de bordure est plus difficile car elle ralentit l’avancée du peloton.
En somme, la bordure est un phénomène incontournable du cyclisme qui demande une grande technique et une forte coordination entre les coureurs d’une même équipe. Elle peut être utilisée pour dominer la course et éliminer les concurrents les plus faibles, mais elle peut aussi causer des cassures imprévues et mettre à mal les efforts des coureurs.
Comment réaliser une bordure à vélo ?
Réaliser une bordure à vélo est une technique de groupe qui consiste à rouler en formation serrée pour se protéger du vent latéral et créer une cassure dans le peloton afin de distancer les concurrents moins bien placés. Voici les étapes à suivre pour réaliser une bordure :
- Organiser le groupe : il est important de se mettre d’accord sur le nombre de coureurs qui participeront à la bordure et sur l’ordre de la formation. Le plus souvent, on forme une ligne oblique en angle, avec les coureurs les plus costauds en tête.
- Accélérer : la bordure nécessite une vitesse élevée pour réussir. Le groupe doit donc accélérer brusquement pour créer un écart entre les meilleurs coureurs et les autres.
- Se rapprocher : une fois l’écart créé, les coureurs en tête doivent se rapprocher pour réduire l’espace entre eux et rouler en formation serrée.
- Garder la formation : chaque coureur doit rester concentré et suivre la trajectoire du coureur devant lui. La formation doit être maintenue pour garantir une protection maximale contre le vent.
- Changer de position : il est important de changer régulièrement de position en tête de la formation pour éviter la fatigue et pour que chaque coureur participe à l’effort.
- Surveiller les concurrents : les coureurs doivent surveiller les concurrents pour anticiper toute tentative de contre-attaque et pour ajuster leur tactique en conséquence.
La réalisation d’une bordure à vélo demande de l’expérience et de la coordination entre les coureurs. Avec une bonne préparation et une formation adéquate, cette technique peut s’avérer très efficace pour prendre l’avantage sur ses concurrents.
Pourquoi réaliser un coup de bordure en cyclisme ?
La création d’une bordure peut causer de nombreux dégâts pour les coureurs qui ne sont pas bien placés dans le peloton.
Le coup de bordure en cyclisme est une technique qui consiste à former une ligne diagonale de coureurs pour se protéger du vent latéral et augmenter la vitesse. Cette stratégie est souvent utilisée en compétition lorsque le vent est fort et latéral.
En formant cette ligne diagonale, les coureurs se protègent mutuellement du vent et diminuent leur résistance à celui-ci, ce qui leur permet d’aller plus vite avec moins d’efforts. Les coureurs qui se trouvent à l’arrière de cette ligne sont particulièrement protégés du vent et économisent de l’énergie.
Le coup de bordure peut également être utilisé pour attaquer les coureurs adverses qui se trouvent en dehors de la ligne. En effet, ces derniers sont alors exposés au vent et doivent fournir un effort plus important pour rester dans le peloton.
En résumé, le coup de bordure est une technique de groupe qui permet aux coureurs de se protéger du vent latéral et d’augmenter leur vitesse en se regroupant en diagonale. C’est une stratégie souvent utilisée en compétition pour économiser de l’énergie et attaquer les coureurs adverses.